Quel souvenir garder de Jean Bessière qui vient de nous quitter le 16 avril 2024 à l’âge de 90 ans. Jean, c’est d’abord Malafosse, la ferme où il naît le 10 avril 1934, premier des cinq enfants de Marthe et Germain Bessière. Il y vit jusqu’à son mariage avec Germaine Christol le 22 avril 1972, qui le conduira à La Cavalerie.
Jean, c’est aussi Vinens, ce hameau où il achète terrain et bâtiments, et où il passe de longues journées à couper du bois, restaurer les hangars et bricoler. Jean, c’est l’entrepreneur de battage qui, aidé de son chauffeur, sillonne l’Aveyron, l’Hérault et la Lozère, de juin à septembre.
Jean, c’est la chasse au sanglier dont il est un fervent aficionado. C’est d’ailleurs à Vinens que, pendant longtemps, se termine la battue par le traditionnel repas et le partage du gibier.
Jean, ce sont les chevaux, dont il pratique l’élevage et pour lesquels il éprouve une vraie passion. Jean, c’est la cueillette des champignons, en particulier des cèpes, dans les bois de Vinens et du plateau, dont il connaît tous les recoins.
Jean, c’est enfin le danseur infatigable qui exécute avec brio toutes les danses dites de salon, valse, slow, rumba, tango, samba et autre paso doble, entraînant sa cavalière dans une parfaite chorégraphie. C’est d’ailleurs au son de l’accordéon que s’est clôturée la cérémonie religieuse de ses obsèques le 19 avril dans l’église de La Cavalerie, pleine à craquer. Même s’il était domicilié à La Cavalerie avec son épouse, malheureusement disparue bien avant lui, et sa fille Béatrice, Jean avait toujours un pied à Cornus où il était très apprécié, voilà pourquoi nombreux étaient les Cornussols venus l’accompagner dans son dernier voyage.