Suite à l'admiration des produits de vannerie faits main et à leur remise au goût des objets durables et agréables est née l'idée d'apprendre à confectionner des objets en vannerie. C'est donc une activité qui s'ajoute à la palette des activités du club « Vabres Retraite et Détente ». Grâce au savoir-faire et à sa volonté de transmettre ces beaux gestes de vannier, c'est un petit groupe (de l'arrière grand-mère aux papis et mamies) qui profite des conseils et de l'aide de Marcel expert dans ce domaine. Avec beaucoup de patience et de dextérité, il guide les quelques chanceux ayant intégré le groupe ; Du montage de la structure en châtaignier au tressage en osier, petit à petit l'objet prend forme, non sans quelques difficultés, ce travail demandant beaucoup de minutie. Merci à Marcel et à son épouse pour leur chaleureux accueil. Cette activité est ouverte à tous les adhérents.
Petite histoire de la vannerie
Au XIIIème siècle, le mot « vannerie » apparaît. Son origine vient de «Van» sorte de grande corbeille plate qui servait jadis à nettoyer les grains en les secouant pour les séparer de la paille et de l'ivraie.
Sur le blason de la corporation des vanniers, dont le patron St-Antoine est fêté le 17 janvier figurait trois vans. Du XIXème siècle, jusqu'à la guerre de 1914, de nombreux vanniers travaillent en ville ou à la campagne. Dans certains départements, là où le sol est propice à la culture de l'osier, des centres de vanneries se créent un peu partout en France. Au début du XXème siècle 23000 à 25000 vanniers sont dénombrés en France avec plus de 4000 dans l'Aisne et les Ardennes qui étaient les 2 premiers départements vanniers français. Aujourd'hui, la profession compte 180 vanniers. Plus de la moitié est répartie en Haute Marne et Touraine, le reste installé un peu partout en France. La seule école de vannerie créée en 1905 est à Fayl-Billot en Haute Marne.