Les représentants de la MSA étaient à St-Rome mercredi 8 mars pour la soirée « Restitution de l’étude d’impact du projet MARPA ». En introduisant la réunion, Nicolas Galières, adjoint au maire en charge du projet, remerciait les membres de la MSA Hélène Blanchard, Camille Bureau, Marc Lapeyre et Jean-Louis Cazotte, les élus : Céline Renaud pour la communauté de communes, représentant Sébastien David, Isabelle Nègre pour le Pôle Info Séniors intercommunal, Manon Artal du Département, les élus des communes concernées par l’enquête ainsi que la cinquantaine de personnes qui avaient répondu à l’invitation. Il excusait Alain Marc, sénateur et le député Jean François Rousset retenus par d’autres obligations.
Les représentants de la MSA ont donc présenté les résultats de l’enquête après en avoir rappelé la méthodologie et les finalités. Ce questionnaire a permis de faire un état des lieux en matière de population, des moyens et des besoins. Il apparaît que sur les 18 communes concernées  5499 personnes ont plus de 60 ans et 3171 plus de 70 ans, qu’il y a un manque au niveau des professionnels de santé, d’aide à la personne et  en matière d’hébergement pour les personnes âgées. Cette enquête permet aussi de voir que la population, à dominante rurale, souhaite à 97% rester à domicile tout en reconnaissaient, pour 31% d’entre elles, que leur logement n’est pas adapté à l’avancée en âge. L’isolement et le manque de lien social sont également mis en avant par beaucoup de personnes questionnées qui, par ailleurs, en cas de déménagement, souhaitent  rester dans leur proche environnement, bénéficier des services en matière de santé, d’aide à la personne, de commerces, de transports, d’aide aux repas, d’animations… De plus, le diagnostic réalisé par le Parc Naturel des Grands Causses souligne le manque de structures intermédiaires entre le domicile et l’EHPAD.
Les conclusions de l’enquête font apparaître qu’une MARPA à St-Rome de Cernon, établissement non médicalisé, sans concurrencer les structures existantes (résidences autonomie, résidences séniors, les projets d’habitat inclusif), peut répondre à ces besoins et apporter un complément dans le paysage médico-social. Ce projet soutenu par un cadre politique national et départemental favorable  bénéficie d’un contexte favorable même s’il doit être abordé en tenant compte des contraintes économiques du moment car les tarifs devront être adaptés aux ressources des personnes âgées concernées.