Du jardin de l’école à la table de la cantine
Apprendre à jardiner et faire pousser légumes, plantes aromatiques et fleurs, c’est le pari qu’ont fait les enfants qui fréquentent le centre de loisirs Les Cardabelles.
Guidées par Aurélie et Déniz qui ont, au préalable, pris quelques conseils auprès de jardiniers plus expérimentés, les enfants ont construit quatre bacs sur l’espace prévu à cet effet à l’arrière de l’école et ont commencé à semer et à planter. Ce joli décor est complété par un épouvantail de leur fabrication et un transat pour les moments de repos. Comme dans le jardin des papas et papis qui ont fourni plants et semences, les radis, les tournesols et autres fleurs, côtoient les betteraves, la menthe, les pommes de terre, les salades, les tomates et butternut qui, une fois arrivés à maturité seront donnés à Fabienne qui pourra les apprêter pour le repas de la cantine et régaler les jardiniers et leurs copains. Mais en attendant de passer à table, il ne manque pas de volontaires pour la corvée d’arrosage.
Les volets de Geneviève Lanotte sont définitivement fermés
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Mademoiselle Geneviève Lanotte à l’âge de 89 ans et demi. C’est dans son sommeil que la faucheuse est venue surprendre l’une des plus anciennes résidentes du quartier du Pradel.
Geneviève Lanotte était née à Montpellier et avait passé une grande partie de sa jeunesse en Haute Savoie avant d’effectuer une longue et fructueuse carrière dans la recherche médicale au sein des instituts Pasteur et Buisson Bertrand de Montpellier en collaboration avec le CHU. Dans les années 90, elle quittait la ville pour venir passer sa retraite à Saint-Rome de Cernon dans la maison qu’elle baptisait « Mas a Show Set ».
Au cours de sa vie professionnelle, elle avait notamment collaboré à un programme spécial de l’OMS sur la recherche et la formation sur les maladies tropicales et à la publication d’un manuel sur l’isolement, la caractérisation et la cryoconservation de Leishmania. Des travaux qui font référence aujourd’hui et sont reconnus au niveau international. Pour ces recherches sur les maladies tropicales, elle avait réalisé de nombreuses missions dans les pays tropicaux, les départements d’Outre-Mer, la Corse, l’Afrique et des pays d’Orient. Des voyages d’où elle avait ramené bien des souvenirs et anecdotes qu’avec son humour naturel, elle partageait volontiers à ses amis. Avec l’âge, elle ne quittait plus guère sa maison mais elle n’avait rien perdu de sa vivacité d’esprit et se tenait informée de l’actualité par la presse, la télévision et internet, suivant attentivement la vie du village, du pays et du monde.
A sa sœur, sa famille et ses amis, notre titre présente ses condoléances.