Au début de l’année 2024, la commune acquiert un ancien centre de vacances de la RATP, localisé à 1,5 km du centre-bourg, en rive gauche du Tarn, centre créé dans les années 1970 sur d’anciennes vignes accueillant l’été des jeunes Parisiens enfants d’employés par la RATP. À l’époque, les colonies de vacances étaient très populaires en France, avec pour objectif d’emmener les jeunes citadins au contact de la nature. Ce modèle a pourtant rapidement décliné avec la diversification des offres de loisirs et la baisse des aides financières pour ces vacances collectives. Le centre de Saint-Rome a perduré jusqu’en 2020, où la pandémie a sans doute précipité sa fermeture. À l’abandon depuis lors, la commune avec ce site voit aujourd’hui une opportunité. Il est en effet idéalement situé, dans la continuité des berges déjà aménagées de la rive gauche du Tarn, mais assez éloigné du centre-bourg ce qui lui confère un relatif isolement. Ce site calme offre une vue imprenable sur la Vallée du Tarn, et le paysage alentour marqué par son importante topographie. Le site localisé dans le fond d’une vallée, avec un relief accidenté de part et d’autre du Tarn est isolé, ce qui lui confère une opportunité de calme et de discrétion. Le Tarn constitue à la fois une aménité (ressource dont on peut tirer profit) et une contrainte (inondabilité du site).
Il s’inscrit dans le prolongement de plusieurs équipements touristiques et de loisir. Campings, base nautique, guinguette, terrains de sport ou encore parking paysager s’inscrivent le long des berges, et accueillent plusieurs milliers de touristes en période estivale. Mais il est également difficilement accessible, uniquement par la route ou par le Tarn. A pied, il est nécessaire de marcher une trentaine de minutes depuis le centre-bourg pour le rejoindre. Le PLUi (2021) réaffirme donc sa volonté de maîtriser totalement les berges du Tarn afin de développer un projet cohérent qui relierait les différents espaces pour l’intérêt général