Coup d’envoi du fleurissement au village
Ce vendredi 23 avril, la commission municipale Espaces Verts composée de Mmes Corinne Gerbaud, Frédérique Jeanjean de MM. Antoine Gutierrez et Frédéric Herbaut accompagnée d’Alexandre Caubel donnait le coup d’envoi symbolique de la campagne de fleurissement du village. Leur souhait : « dans un premier temps déterminer les endroits stratégiques à mettre en valeur pour y installer autant de savantes combinaisons de couleurs, de feuillages décoratifs, de textures présentant conjointement fleurs de saison et massifs permanents. Des plantes vivaces à durer tout au long de l’année afin d’éviter en morte saison la désolation de jardinières vides. Ainsi, une sérieuse économie pour les plantations à renouveler systématiquement ! »
Une importante tâche, de longue haleine certes, mais les élus se veulent dans un rôle fédérateur afin de convaincre, solliciter puis féliciter les villageois à la fois jardiniers émérites et fleuristes chevronnés pour participer à cet embellissement d’intérêt général.
Parmi les propositions à l’étude : la création d’un jardin des senteurs dédié aux écoliers, la décoration florale de la cour d’honneur de l’espace Marcel Calmels, l’ornementation des nouveaux abords de la salle des fêtes Edouard Galy avec des espèces méditerranéennes aussi parfumées qu’aromatiques et l’aménagement conciliant jeu de boules, espaces verts et parkings sur l’avenue Denis Affre, face à la boulangerie.
A noter les réserves émises sur le fleurissement sauvage de la mi-août concernant les escaliers de Mgr Affre. « Trop souvent ces déménagement des pots et décorations au préjudice des leurs propriétaires entraînent une certaine lassitude de leur part. Ne pourrait-on pas orienter les décorateurs animateurs d’une nuit vers une nouvelle forme d’activité estivale profitable à toutes et tous ? »
Au temps de la gendarmerie Impériale à cheval
Présente à Saint-Rome-de-Tarn depuis l’année 1848, l’installation d’une brigade de gendarmerie avait été sollicitée par la municipalité dès le 1er mai 1831. Une demande ainsi argumentée : l’importance de la cité, 1 735 habitants recensés, le nombre de foires et marchés et l’important trafic de circulation compte tenu de la présence du pont sur le Tarn. La nouvelle brigade dépendait de la Compagnie de Saint-Affrique, elle était rattachée à la Légion du Languedoc, (la 10ème Légion). Sur cette ancienne carte postale, deux gendarmes à cheval effectuant leur patrouille sur l’ancienne Côte de l’hôpital, nommée plus tard Route de St-Affrique, devenue aujourd’hui Avenue Saint-Ferréols. Au second plan le « château » abritant en ce temps les sœurs de la congrégation St-Joseph d’Estaing.
Concernant l’enrôlement et les débuts dans la gendarmerie, un document d’archive retrouvé et communiqué : un livret de 12 feuillets appartenant à un jeune élève gendarme à cheval, le sieur Caumes. Nous étions en juin 1813, et le saint-romain s’était engagé dans ce corps militaire. Un cahier paraphé par le commandant de la Compagnie du département de l’Aveiron, (non, il n’y a pas de faute !) ; et détaillant au fur et à mesure de son engagement les fournitures reçues pour son équipement ainsi que le bilan comptable.
Une série d’opérations débutées en juin où pour la dotation initiale de 600 francs les principales dépenses s’enchaînent progressivement : 1 manteau neuf 135,25 f ; 1 aiguillette 5,50 f ; 1 giberne 11,25 f ; 1 ceinturon et plaque 12 f. Le mois suivant, 1 selle complète 84 f, 1 paire de bottes 29 f, 1 chapeau 15 f, 1 surtout 51,39 f, 1 cocarde de cheval 1,90 f. A noter, le dernier élément facturé, la cocarde pour la monture, ça y est le postulant était prêt pour le défilé. Chaque fin de mois, les comptes sont arrêtés, certifiés par le quartier-maître, un certain Barascud, puis approuvés par le dit Caumes. Une dotation qui s’échelonnera sur plusieurs mois, et qui verra à sa clôture le versement sur la solde du mois suivant le reliquat déterminé.
P.A
