St-Rome de Tarn

Rédigé le 15/04/2021

Pétanque, désormais, pour Jo, tout droit O ‘But

Ce jeudi après-midi, profitant du bel ensoleillement sympathique manifestation de la part des amis boulistes de la nouvelle retraitée Jo Vernhet. Choisir pour cesser son activité un 1er avril, ce n’est pas monnaie courante, alors pour rassembler au plus tôt les pétanqueurs du Jardin du curé, l’incontournable Roger a mis les bouchées doubles. Côté cadeau, voilà quelques semaines que la décision d’offrir un jeu de boules était actée, mais côté invitation à la manifestation, très difficile de joindre tout le monde. Alors c’est en petit comité que Jo, accompagnée par deux de ses petits enfants Jade et Liam a été fêtée. Ces derniers ont partagé les friandises d’un énorme bocal de bonbons et chocolats étaient offert. Quant au jeu de boules, une triplette de boules noires, d'une célèbre marque, floquée à son nom va lui permettre de continuer à pratiquer l’un de ses sports favoris. En fonction des directives de consignes sanitaires à venir, un pot sera partagé au cours de l’été. Là seront bien présents tous les passionnés pétanqueurs venus en villégiature dans la patrie de Mgr Affre.  

 



La colère d’enfants et de familles de résidents

Ce mardi 6 avril, elles étaient sur le chemin de la résidence Denis Affre à St Rome-de-Tarn  où demeurent leurs parents, pour exprimer leur colère devant une situation particulièrement préoccupante. En effet, suite aux vagues successives d’annonces de tests positifs, aux mesures sanitaires de confinement, le quotidien vécu et subi par les résidents et leurs familles engendrent une certaine exaspération. Ghislaine Fabre nous détaille « C’est une galère pour nos parents qui sont comme des prisonniers… d’abord dans leurs chambres, c’est l’angoisse de la nuit qui les a tués plus que le virus.  Pour les visites autorisées avec le plexi séparateur et isolant, quant on a une maman qui  n’arrive pas à parler, et qui reste là ½ heure, c’est intolérable, je sortais, j’en pleurais.  Maintenant, ils ont été vaccinés, et compte tenu de nouveaux cas avérés, on reconfine en suivant. Nous, on veut les revoir. C’est primordial, car ils sont entrain de mourir à petit feu. C’est injuste et intolérable.  Nous avons fait des courriers à l’ARS, à la préfète,  nous avons été voir des élus  ... et personne n’a bougé. »
De plus, les kinés ne peuvent pas rentrer quand il y confinement. Pour moi, ils font partie de la médecine. Ma mère ne peut plus marcher, c’est honteux. Par rapport au personnel, infirmières, aides-soignants, on leur tire un coup de chapeau, car ça commence à devenir dur. Ils voient la santé de leurs malades se dégrader. »              P.A.