Une trogne ? Quèsaco ? Direz-vous. C’est tout simplement un arbre taillé de façon particulière. On l’appelle aussi « têtard » car elle rappelle une grosse tête de têtard. On l’obtient en coupant le tronc à hauteur afin de provoquer le développement de rejets que l’on récolte ensuite. Cette technique peut s’appliquer à tous les feuillus, sauf aux arbres à noyaux. L’agriculteur peut ensuite récolter du bois de chauffage (bûches ou plaquettes), du fourrage, du bois d’œuvre et de travail (piquets, manches d’outils…), de la litière, comme dans le Cantal où les cultures de céréales sont rares. C’est dans les régions de bocage que ce phénomène est apparu pour protéger les branches de la dent du bétail. Avec la politique du remembrement, dans les années 60, la disparition des haies a mis un coup de frein à la méthode qui revient aujourd’hui à la mode et est appréciée pour ses fonctions écologiques, sociales et économiques. Le conférencier a développé bien d’autres sujets très intéressants, comme le plessage (tressage de haies), la taille en ragosse (élagage des branches au ras du tronc) ou en tête de chat, particulièrement pour le tilleul. Si ce genre d’information vous intéresse, n’hésitez pas à venir assister à la prochaine conférence de Jean-Michel qui doit avoir lieu début février à la médiathèque de Cornus.
Cornus : Jean-Michel Bonnafoux a présenté les trognes
Rédigé le 18/12/2024
lesaintaffricain
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