Mariage d’une enfant du village
Samedi 26 juin, dans la nouvelle salle restaurée du Conseil Municipal de Marnhagues et Latour, le maire, M. Jérôme Thibault Laurent, a célébré la cérémonie de mariage de Sophie Durand avec Flàvio Da Silva Rodrigues. Les futurs époux ont prononcé clairement le oui qui a scellé leur union devant le premier magistrat de la commune, de leurs témoins respectifs, et en présence de leurs familles. Sophie est la fille de Gisèle et Fernand Durand du lieu dit "La Baraque" à Latour sur Sorgues, elle travaille à la mairie du village comme adjoint administratif territorial. Flàvio est le fils d’Agostinho Nogueira Rodrigues et Maria Teresa Da Silva, de Vabres l’Abbaye, il est ouvrier scieur chez Aveyron Sciage Béton à La Serre. Après avoir reçu le consentement des jeunes mariés, et avant la signature des registres, M. Jérôme Thibault Laurent qui connaît Sophie depuis sa naissance, lui a délivré un émouvant discours, en soulignant entre autre le dévouement de sa famille pour la commune.
Les mariés et les convives se sont rendus ensuite dans la cour du château pour prendre l’apéritif et continuer la soirée par le repas dans la grande salle voutée. Félicitations aux époux qui vont résider à Salmanac commune de Vabres.
Feux de la St-Jean
Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’été, jour le plus long de l’année, est célébré le 21 ou 22 juin par des feux de joie : on fête la lumière et l’arrivée de l’été, cette date marquant le début d’un nouveau cycle de la nature. Mais l’Église, a placé au Vème siècle, le solstice d’été sous le signe de saint Jean-Baptiste, né un 24 juin, afin de lutter contre les cultes païens du soleil. C’est pourquoi les feux ont lieu dans la nuit du 23 au 24. Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages. Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année. A Latour sur Sorgues le tas de bois bien rangé prudemment au milieu de la place a été allumé dès le coucher du soleil. Certes ce n’a pas été un grand feu comme les autres années, mais il a permis, d’une part, de réunir les habitants et de les faire participer à une sympathique collation partagée. Les flammes du foyer se faisant plus rares les plus courageux ont comme le veux la tradition sauté allègrement le feu.
A.G.
