L'opposition prenait à son tour la parole pour demander des précisions sur certains chiffres "les saint-affricains nous disent aussi que des choses ont changé y compris dans le quotidien avec des investissements qu'ils ne jugent pas forcément pertinents" indiquait Clément Carles.

"Ce dernier budget de plein exercice du mandat n'apporte rien de nouveau les chiffres confortent ce que le débat d'orientation budgétaire laissait entrevoir. La spirale de la baisse de population est enclenchée et s'enkyste dans le paysage, votre politique a laissé de côté le rythme de construction d'une politique innovante, vertueuse et ambitieuse au profit du coup par coup sans concertation. Avec cette politique vous avez perdu la dynamique des bases qui cette année n'est pas compensée par une forte réactualisation dont vous nous dites tous les ans que ce n'est pas vous mais que les saint affricains paient et que vous encaissez.
Les faits sont têtus la dette a progressé de 3 millions d'euros plus de 20% depuis le début de votre mandat. Nous sommes dans une équation infernale avec un service public qui se dégrade, une dette qui explose (+45% au dessus de la strate) et aucune perspective positive  susceptible d'inverser cette tendance. Vous vous félicitez en permanence de votre haut niveau d'investissement qui ne se traduit pas dans les faits en gain de services supplémentaires pour les saint-affricains ou en recettes pour la collectivité mais en coûts et charges fixes qui pèsent sur la fiscalité des ménages" indiquait Jean-Luc Malet

"J'ai voulu vous faire confiance" indiquait Valérie Benezech "pour travailler main dans la main. Mais je constate une gestion de passe-droits, des arrangements entre amis et un intérêt collectif relégué au second plan. Vous avez choisi de privilégier les proches, de servir des intérêts particuliers, vous assumez de régulariser des constructions illégales, comment vous accorder encore de la confiance. Je ne voterai pas ce budget".