André Joachim 51 ans, marié et père d'un fils de 28 ans, originaire de la Martinique, a pris ses fonctions de sous-préfet de Millau ce lundi 15 mars.
Il a rencontré la presse et s'est dit "très heureux d'arriver en Sud-Aveyron, territoire que j'ai traversé à l'occasion des vacances mais que je ne connais pas. Mais j'aurai des sujets à traiter que j'ai pu traiter de façon similaire dans d'autres fonctions".
Tel était le mot d'accueil du sous-préfet qui a suivi une formation dans le Génie Civil, a travaillé comme cadre dans le BTP, puis s'est engagé dans l'enseignement puis dans des postes d'encadrement à l'Education Nationale et enfin Inspecteur d'Académie en 2017. Il a effectué toute sa carrière en région parisienne, et questionné à ce sujet sur sa venue dans un milieu plutôt rural, il répondait "même si j'ai passé ma carrière dans un milieu urbain intense je suis né en Martinique à la campagne et c'est quelque chose qui m'a permis de me construire. Mon dernier poste dans l'Education Nationale en Seine et Marne était en semi rural, donc le fait de travailler en zone rurale ne m'est pas tout à fait inconnu".
Par rapport à son engagement politique. "Je suis quelqu'un d'engagé et il faut pour cela de la conviction. Je ne le renierait pas. Par rapport à mon parcours d'élu je sais comment fonctionne une collectivité, comment pense un élu local et ce sera un point d'appui pour les accompagner dans leurs projets. Aujourd'hui j'ai un seul parti, celui de la République et un courant l'Aveyron. Aujourd'hui, je suis représentant de l'Etat, je serai neutre et travaillerai avec l'ensemble des élus, exactement de la même manière. Je n'ai plus d'étiquette politique et j'ai démissionné de l'ensemble de mes mandats et responsabilités politiques".
Cette semaine le sous-préfet a déjà rencontré le sénateur Alain Marc, le député Arnaud Viala, la maire de Millau. Il rencontrera aussi Jean-François Galliard, président du Conseil Départemental, l'ensemble des représentants des forces régaliennes, de la CCI, des tribunaux à Millau et Rodez. Sa première cérémonie publique officielle sera celle de la commémoration du 19 mars à Millau.
Il rendait hommage à son prédécesseur à qui il souhaitait un prompt rétablissement et une meilleure santé. Il poursuivra les dossiers "pour qu'il n'y ait pas de rupture".  Nous lui souhaitons la bienvenue à Millau.