Nous exprimons aujourd’hui notre opposition ferme et totale à la décision de la municipalité d’offrir le foncier de l’Espace Voltaire au Département pour y construire un bâtiment destiné à accueillir une activité aujourd’hui exercée dans les locaux du centre social de Caylus.
Ce choix est une trahison des efforts menés depuis des décennies par plusieurs générations d’élus et de Saint-Affricains pour redynamiser le centre ancien. Les immeubles de l’Espace Voltaire n’ont pas été acquis pour y implanter des services existants, mais pour y créer de la vie, de l’activité nouvelle, du lien social au cœur de la ville, pas un bâtiment fermé du vendredi soir au lundi matin.
Aujourd’hui, le maire décide de faire un cadeau au Département, en lui offrant un terrain communal pour y exercer une compétence qui relève entièrement de la responsabilité du Département. Ce sont donc, une fois de plus, les Saint-Affricaines et les Saint-Affricains qui paient pour une politique qui profite à tout le département.
C’est inacceptable :
Nous payons une première fois à travers l’impôt départemental.
Et une seconde fois à travers la mise à disposition gratuite d’un terrain appartenant à la Ville.
La municipalité est ainsi en train de subventionner le Département, une aberration financière et politique, du jamais vu à Saint-Affrique !
Et pour quoi ?
Pour déplacer une activité de 300 mètres, sans aucune plus-value réelle pour le centre-ville.
Pour occuper un emplacement stratégique sans y créer de dynamisme économique, social ou culturel.
Nous demandons l’abandon de ce projet dans sa forme actuelle.
L’Espace Voltaire doit rester un levier pour l’avenir du centre-ville, pas un instrument de renoncement.
Aussi, nous ne participerons pas à cette mascarade.
Nous refusons de cautionner un événement monté de toutes pièces, sans cohérence de calendrier ni justification d’intérêt général.
Nous dénonçons fermement l’utilisation de l’argent public pour organiser une cérémonie de pose de première pierre à but purement électoral, avec le déplacement de personnalités déconnectées des réalités locales.
Saint-Affrique n’est pas un décor de campagne.
Ce projet, fait sur le dos des saint affricains, mal pensé, mal placé et mal priorisé, en est une nouvelle démonstration