Après la rencontre avec les collectifs à l'espace Richard Sainct, le directeur se rendait ensuite à l"hôpital à pied. Les manifestants ont tenté de lui barrer l'entrée au site, les gendarmes ont dû accompagner le directeur jusque dans les locaux où il a pu se rendre dans différents services et échanger avec les soignants.
Il n'y a pas d'inquiétude à avoir
Le directeur rappelait que le projet régional " et le maintient de l'hôpital de St-Affrique dans toutes ses dimensions. Par contre il doit se positionner comme l'hôpital commun. Aujourd'hui St-Affrique et Millau c'est déjà l'hôpital commun, même si les murs ne sont pas encore construits.On va choisir le plans à la fin de ce mois et lancer les travaux à la fin de l'année. Fin 2028 nous aurons un hôpital tout neuf. C'est quelque chose de très rare que l'Etat, avec la Région, investissent dans un hôpital neuf. Ce sont plus de 100 millions d'euros, c'est aussi exceptionnel que le viaduc. En attendant il faut que les deux sites continuent à fonctionner ensemble, que les équipes travaillent ensemble, notamment les docteurs. Pour avoir des nombres qui permettent des astreintes qui ne soient pas trop contraignantes, il faut qu'ils travaillent ensemble. Si chacun continue à travailler séparément ça ne marchera pas. C'est pas tout à Millau ou à St-Affrique, quand l'un est en difficulté l'autre vient porter secours, c'est comme ca que ça doit fonctionner, je suis très confiant. Il y a ici un personnel formidable qui fait en sorte que les hôpitaux tournent. Il n'y a pas à être inquiets. Si je suis venu c'est pour réaffirmer qu'on maintient l'hôpital de St-Affrique le temps que l'hôpital commun soit fonctionnel mais qu'après il restera bien les services des personnes âgées, une antenne des urgences... Sur les moyens humains, ceux qui sont le plus à même de faire venir des médecins, des confrères, ce sont le soignants qui peuvent, lorsque les personnels viennent faire les stages, faire en sorte de leur donner envie de revenir travailler. Il vaut mieux avoir trop de personnel que pas assez. Ce qui coûte cher à l'hôpital c'est de n'avoir pas assez de personnel. Le mot d'ordre est de recruter. Il faut renforcer les équipes pour réouvir les lits. La direction s'emploie au recrutement pour que les postes soient pris, c'est la feuille de route de tous les établissements. Il faut trouver des organisations médicales qui permettent d'éviter soit de réguler soit de fermer tels ou tels lits. Il faut relancer une dynamique positive et s'engager auprès des personnels présents, il n'a jamais été envisagé de fermer le moindre service. Il faut se remettre autour de la table, discuter et faire en sorte que ça marche ".
Il rappelait aussi qu'il restera à St-Affrique quand l'hôpital commun sera construit "une antenne du SMUR qui travaillera avec les urgences de la plate-forme, l'ensemble des services pour les personnes âgées notamment le service USLD qui devra évoluer à la hausse, les soins de suite et réadaptation avec le plateau technique moderne qui sera un facteur d'attractivité majeur".