Etats Généraux de l'Information : un succès pour les médias, la jeunesse et la démocratie

Rédigé le 09/03/2024


La venue de Christophe Deloire, directeur de Reporter sans Frontières, et les interventions de 8 spécialistes de la presse, journalistes, syndicalistes, patrons de presse, universitaires et élus d’opposition de droite ou de gauche ont eu un franc succès.

Entre 120 et 180 personnes  dans l’amphi pour le débat sur la PQR (Presse Quotidienne Regionale) quelque peu remise en cause ou sur l'information  chez les jeunes citoyens, entre 40 et 50  dans  les ateliers sur «La protection des journalistes» et «La libre expression des citoyens», dans la journée Medias, Citoyenneté et Démocratie, et entre 50 et 70 personne  au café du soir des EGI… où on s’interrogea sur «Comment avoir une information libre et fiable ? ».

Deux regrets, les politiques en place ont brillé par leur absence tant au niveau du Département, des Partis, des mairies importantes comme St Affrique ou Millau, Rodez ou Villefranche du Rouergue et si les journalistes de la PQR et des médias n'aiment pas qu’on parle de leur métier en souffrance, les politiques semblent peu se soucier de la démocratie et du débat pluriel, excepté pour leur élection. Dramatique et inquiétant !
Rodez et l’Aveyron sont traumatisés par le fait que depuis 2016, il n'y a plus qu’un quotidien qui se cache sous trois titres (La Dépêche, Midi Libre et Centre Presse) et sur les menaces et procès à répétition que subissent journalistes et lanceurs d’alerte.
Les États Généraux de l’Information  et la journée Medias Citoyenneté et Democratie du 29 février  ont été un joli moment pour les étudiants, plus que studieux.

 Espérons que les citoyens vont savoir imposer une information libre et fiable... c'est le sens de cette journée, celle de l'APELCR, Observatoire des Medias aveyronnais et de  l’IUT, departement Info COM… Non seulement elle a brisé le silence, fait de la pédagogie mais  a montré que  la presse hebdomadaire locale avait une force et un intérêt plus grand pour les citoyens et les communes rurales que les dits grands médias.