Elections municipales - Saint-Affrique au Cœur Alain Fauconnier : une équipe sereine et confiante qui a envie de faire

Rédigé le 25/06/2020

Ce lundi en fin de matinée Alain Fauconnier et une partie des colistiers de «Ensemble Saint-Affrique au Cœur» recevaient la presse au local pour un dernier point presse avant le second tour.

Alain Fauconnier revenait sur cette campagne «où on  a fait la part des choses entre le travail d’élu et le candidat même si c’est difficilement dissociable. On est sereins, la population jugera ce qu’on a fait, on a travaillé courageusement. C’était une campagne atypique. On s’est adapté. On a fait pour le mieux sur mes réseaux sociaux mais en restant aussi en contact, avec les précautions des gestes barrières. Une campagne d’équipe, on a mouillé la chemise, et travaillé de façon respectueuse en parlant de notre projet et de la ville. C’était une campagne curieuse avec une forte attention des gens et une écoute par rapport à ce que sera demain. On sent une inquiétude des gens par rapport à l’avenir ».

Il annonçait ensuite les mots clé de la liste : agir, protéger, innover et gérer.
« Nous sommes dans l'expectative la plus totale par rapport aux dotations de l’Etat dont nous sommes fortement dépendants. On a les projets, un programme, est-ce qu’on aura les moyens de les réaliser. C’est l’inconnue totale pour ce qui est des sommes qui nous serons allouées ».

Au niveau des mois à venir, ce sera géré en deux phases. Le très cour et court terme et le plus long terme. Dans le premier cas  «les mesures d’urgence vont continuer. Il va y avoir une urgence sociale et économique avec des méthodes et moyens tout à fait particuliers, mas ici on a les outils (Le Quai, La MEP, l'épicerie sociale) et le tissu associatif. Sur ce point je suis optimiste pour la suite. Il va y avoir l’urgence alimentaire, la priorité sera donnée en direction des familles. On mettra en place une aide de rentrée scolaire. On continuera à aider les personnes isolées et la mise en place de colis au niveau alimentaire dès la semaine prochaine. Et puis il y aura aussi l’urgence économique qu’on mesure beaucoup plus maintenant». Revenant sur le projet Resilience qui sera déposé cette semaine avec plus d’un million d’euros « on a déjà une dizaine de dossiers signalés. Il y a des grands doutes dans la tête des chefs d'entreprise »
Sur le court terme c’est l’enseignement supérieur qui est au cœur des sujets «avec une rencontre avec la CCI par rapport à The Village mais aussi le dépôt d’un dossier de Campus connecté pour postuler à un appel à projets de l’Etat. Il y a aussi les associations culturelles et sportives qui vont pouvoir faire un certain nombre de choses avec des contraintes plus souples. On pourra faire un certain nombre de choses et être extrêmement réactifs».
A plus long terme, dans plus ou moins 2 ans, « on pourra faire le déroulé classique de la vie « d’après » qui a déjà commencé en s’alimentant différemment, en étant plus respectueux de l’environnement, en faisant des efforts sur les mobilités… Les gens qui doutaient jusqu’à maintenant en veulent plus ».

Les grands projets


Pour ce qui est des grands projets, «grâce à notre partenaire historique qu’est la Région, le projet Gare, le pôle multimodal, l’Ilot Voltaire seront menés à bien du fait que la région s’est portée garante et nous accompagnera. Avec le COVID, les gens ont compris que la vie d’après ne serait pas comme avant. L’équipe a une faim de faire, de réaliser. Cet appétit est le gage de bons moments qu’on va passer dans les 6 ans qui viennent. Cette nouvelle équipe a une forte envie avec les spécificités des uns et des autres. Il y a une envie d’être utile et on va faire de belles choses pour notre ville, avec un projet raisonnable, des choses réalistes. Il y a une nouvelle approche qui a amené un enrichissement collectif ». Sur le programme, «quelques aménagements ont été faits à la marge, il y a eu des évolutions mais pas de grande révolution. On a l’impression qu’avec la population il y a une grande confiance et ils sont choqués de certains propos tenus. Nous sommes sereins, confiants  avec le sentiment d’avoir fait le travail».
Sa conclusion était de comparer cette campagne aux maisons que l’on peut avoir dans sa vie « la dernière est toujours la plus belle ; et c’est le cas pour moi. C’est celle qui me donne le plus d’envie, de pêche et on fera de très belles choses collectivement ».