St-félix de Sorgues

Rédigé le 04/11/2020

Une amicale sortie de chasse

Samedi 24 octobre, par une belle matinée légèrement brumeuse puis ensoleillée, deux groupes de chasseurs de petit gibier, ont décidé d’aller faire sortir les "lèbres"  de leur gîte.
Ne chassant pas ensemble, ils fixent  l’heure du  rendez-vous pour une pause culinaire et se séparent. Ayant remarqué quelques jours auparavant plusieurs pistes éventuelles du fabuleux gibier, 2 vaillants chasseurs vont parcourir le plateau de Mascourbes, les 3 autres décident de faire chercher le chien Léon au lieu dit, "Les Imbourlats". Sur le plateau, comme dans la Fable de La Fontaine, la lièvre n’était pressé de courir et n’a pas mis le nez hors de son confortable gîte. Quelques arpents plus bas ce n’était pas la même histoire, Léon a délogé l’animal, il s’évertue pendant des heures  à le faire passer devant les fines gâchettes, mais que nenni pas le moindre coup de feu !  L’heure du casse croûte étant arrivé personne n’a manqué l’important rendez-vous (même pas le correspondant qui a profité de l’aubaine).
Une partie de chasse sans aucun "capucin" dans la besace mais un grand moment de convivialité et d’amitié qui restera dans les mémoires.



Un St-Félicien s'est éteint

Samedi 24 octobre, la famille et les amis  de Gilbert Panis étaient réunis en l'église de St-Félix de Sorgues, pour lui dire un ultime adieu. Décédé le mercredi 21 octobre, terrassé  par une crise cardiaque, il était né le 15 octobre 1932, dans la commune de St Félix, au Mas de Souquet. Il était le 4ème  d'une fratrie de cinq  enfants, Marie, René, Georgette, Gilbert et Fernand. La famille était installée sur les "Laïsses" de la Loubière où les parents, Marthe et Henri Panis exploitent la ferme du Mas de Souquet. Après sa scolarité en primaire à l'école communale de St-Félix, Gilbert a poursuivi ses études au pensionnat St-Thomas à Brusque. A 16 ans, en 1948 il a suivi ses parents à la "Borie du Commandeur" à Mascourbes, ou pendant 9 ans il a été employé de ferme. Durant 2 ans, Gilbert a continué ce dur métier à la ferme de M. Valette à Latour sur Sorgues. En 1959 Gilbert, est embauché à la Société des Caves de Roquefort, qui l'envoie en Corse.  Basé à l'Ile Rousse, il œuvre dans les laiteries implantées dans le département, ce qui lui a permis de découvrir et d'apprécier  l'île de beauté.  En 1968 Gilbert est de retour en Aveyron, il habite à St-Félix  et travaille comme maître affineur dans les caves à Roquefort. Quelques années plus tard, il épouse Anne-Marie Inguimbert, est prend sous son aile, Marie Jo, Elisa et Claire, les 3 filles d’Anne Marie. Il achète une maison dans le quartier des Cazes à St-Affrique en 1985, et quitte son village natal, mais pas complètement. Gilbert a toujours conservé un lien fort avec St-Félix où il fut conseiller municipal et 1er adjoint, il a participé depuis son jeune âge, à l’organisation des fêtes votives, il n’avait pas son pareil pour tenir le graphique des concours de pétanque. Adhérent de la première heure au Club du 3ème âge, il participait à tous les coups de fourchette. Son installation à St-Affrique, lui a permis de conserver une grande autonomie malgré la perte progressive de la vue et ses  problèmes cardiaques. Le village conservera le souvenir d’un garçon simple et toujours de bonne humeur.                      A.G.



L’agnelage

La ferme "La Bastisse" de la famille Fabre, est sur le "pied de guerre", car depuis quelques semaines, les brebis mettent bas, l’agnelage occupe tout le monde, 24h sur 24h.
Les naissances se produisent sur plusieurs semaines, selon que  la fécondation ait été faite par insémination artificielle, ou naturellement avec un  bélier. Il faut compter 144 à 151 jours de gestation.
La plupart des brebis sont debout dans la minute qui suit la naissance de l’agneau qui pèse entre 3 et 5 kg, elle lèche  vigoureusement leur petit  immédiatement après son expulsion,  avalant l’enveloppe fœtale qui le drape encore. Plusieurs fonctions sont attribuées à ce comportement : un rôle d’hygiène, une stimulation du jeune à se lever, une façon de marquer olfactivement son petit, enfin  ce léchage aurait paraît-il un rôle social, en établissant et en maintenant un lien entre la mère et l’agneau.    
Pour surveiller la mère avec son petit, ils sont placés dans un "castrou" où Philippe peut vérifier que l’agneau ne présente aucunes anomalies et qu’il tète bien.
Cette première tétée est cruciale, le premier lait (colostrum) contient tous les anticorps transmis par la mère, ils lui permettront de lutter contre les maladies pendant les premiers jours de sa vie.
L’agneau est ensuite pris en charge par Babeth et Sylvie,  qui lui  administrent  les traitements et posent sur chaque oreille une boucle où est gravé son numéro d’ordre de naissance et celui de l’élevage ainsi que celui de sa mère. Puis en compagnie de la brebis, l’agneau est conduit dans un "castrou" plus grand avec d’autres mères et leurs petits.