Vabres l'Abbaye

Rédigé le 05/02/2021

Le perce neige

Dans le livre des superstitions proposé par Eloïse Mozzané on apprend que : cette petite fleur blanche annonciatrice du printemps (elle fleurit en février) porte malheur dans une maison, surtout en Angleterre, où l'on dit qu'elle fleurit quand un malade est au plus mal. Elle empêche également les poules de couver. Elle est cependant symbole de consolation et d'espérance, sa blancheur l'associe également à la pureté. Selon la légende, le perce-neige apparut sur terre lorsque Adam et Eve furent chassés du Jardin d'Eden. C'était alors l'hiver et il neigeait, pour les consoler, un ange leur promit le printemps et souffla sur les flocons de neige : en retombant sur le sol, ils laissèrent place au perce-neige. Dans certaines régions d'Angleterre, mettre dans sa maison des perces-neige à la chandeleur, la purifie et protège des mauvaises influences.



Confinement, reconfinement, post confinement.... tous au jardin !

Le boom des plantes médicinales : l'une des conséquences indirectes de la crise du Covid 19 sur le monde du jardinage est l'incroyable demande depuis le printemps dernier de semences et plantes à usage médicinal. Jamais il ne s'était autant vendu de ginkgo biloba ou du sureau avant 2020. Le record est détenu par les infections respiratoires selon les adeptes des traitements naturels dont les ventes se sont envolées de 3000%. Les 18/24 ans s'y mettent. Encore plus surprenant même les 18 24 ans, la classe d'âge la moins enclin à pratiquer le jardinage, s'y mettent. La Royal Horticultural Society, constate en 2020, une augmentation de 983% de la fréquentation de son site par les jeunes adultes. Par ailleurs, autre preuve que la crise sanitaire a suscité un véritable retour au jardinage, on ne compte plus les personnes inscrites sur une liste d'attente pour bénéficier d'un jardin partagé et les experts immobiliers constatent une très forte demande pour les logements dotés d'un jardin ou à défaut d'une terrasse, ou d'un balcon pour profiter du plein air et faire pousser quelques végétaux. Rester connecté à la nature : au delà de ces constats Howard Griffiths professeur d'écologie végétale à l'université de Cambidge explique parfaitement cette nouvelle popularité du besoin de jardiner dans tous les pays frappés par la pandémie "pendant le 1er confinement, au printemps, notre conscience de la nature a augmenté à mesure que nous effectuions nos promenades quotidiennes limitées. Dès que nous avons pu retourner dans les jardins et chez les professionnels de l'horticulture, nous avons essayé d'apporter  une partie de ce monde verdoyant et bourdonnant de vie dans nos maisons.