La laïsse est en deuil

Rédigé le 29/05/2020


Michel Fabre nous a quittés ! Il est allé cultiver les champs célestes du paradis. Un de ses amis a déclaré : «ça va être "Pin-Pat" la haut».
Michel est né le 11 septembre 1942, un problème cardiaque lui a ôté la vie le matin du 9 mai vers 5 h au centre hospitalier de St- Affrique.
Fils de Lucien Fabre et de Berthe (née Gautrand), il était le cadet de ses sœurs Rosette et Thérèse.
Après sa scolarisation à Sylvanès, puis à Brusque, dès l’âge de 14 ans, ses parents étant handicapés, Michel pris en charge les travaux à la ferme de la "Bastisse", son père qui se déplaçait difficilement  continua à gérer l’exploitation. Au fil des années Michel (au dire des agriculteurs du coin), devint un spécialiste de l’élevage et de la culture, il était précis et "tissous", travailleur, honnête, loyal, sans rancune, il avait un franc parler, sûrement forgé par le poids du dur labeur  de la terre.
En 1962 Michel est appelé sous les  drapeaux, lui qui n’avait jamais quitté  sa ferme située sur la Laïsse de la Loubière, se retrouva en Algérie à Oran. Pendant ce long séjour loin des siens, il a perdu sa maman, et peu de temps après son retour de l’armée c’est son papa qui décéda.
Le 16 novembre 1968, il épouse Aline Villeneuve de la ferme Cadepau dans la commune de Mounès-Prohencoux. De cette union sont nés trois enfants, Véronique, Élisabeth et Philippe. En 2001 la mort frappa son épouse Aline, il surmonta cette dure épreuve soutenu et aidé par ses enfants. Le bonheur vint éclairer la vie de Michel avec la venue au monde de Louis et Manon, deux petits-enfants nés de l’union de Philippe avec Sylvie Fabre.
Petit à petit, Michel a laissé ses enfants s’occuper de l’exploitation familiale, il prit part aux activités et sorties du club des aînés de St-Félix, en continuant  de cultiver son potager et de garder le troupeau dans les pâturages.
L’ombre de Michel planera toujours sur  le sacro-saint marché du samedi de St Affrique ou il venait prendre un café avec ses amis et acheter des viennoiseries pour les petits et les grands de la Bastisse.
Le journal présente ses sincères condoléances à ses enfants et petits enfants, ainsi qu’à tous les membres de sa famille.        A.G.