St-Rome de Tarn

Rédigé le 14/04/2021

Vers une nouvelle réglementation du stationnement au village

Dans sa réunion du mois de février, le Conseil Municipal évoquait entre autres sujets, celui du stationnement au village.  Le maire-adjoint Francis Mancino rappelait l’obligation de mise en conformité des emplacements pour personne à mobilité réduite et des deux bornes électriques sur la Place du Terral. De même il évoquait les difficultés rencontrées dans le « stationnement intempestif estival » de l’Avenue Denis Affre. Dans l’immédiat, les agents municipaux ont posé des poteaux anti-stationnement à certains endroits clefs de la cité tandis que les gérants de l’Auberge procédaient à l’agrandissement de leur terrasse accordé par le conseil. A noter pour les amoureux de la petite reine la pose au sol de râteliers vélos ; plusieurs possibilités de stationnement offertes ainsi dans le village aux cyclistes. Circuler, habiter, séjourner (même temporairement), travailler, stationner autant d’éléments indispensables à prendre en compte pour un équilibre à chercher et trouver dans l’aboutissement d’un intérêt général.  Pas de rues ni de places sans riverains, pas d’animations ni de vie locale sans commerces. Difficile de concevoir un village sans une place, constitutive d’un lieu privilégié et attrayant pour autant de rencontres et synonymes d’un bien agréable et sympathique cadre de vie. Sans aucun doute un sujet de réflexion et de discussion des inconditionnels des parapets du Terral, siégeant en comité bien restreint au moment de l’Angélus de midi dans l’attente de jours meilleurs.
 P.A.



Hier, le temps de la futaille et des semals

Il suffit de consulter et détailler d’anciennes cartes postales pour réaliser la grande richesse artisanale du village. En effet, Rue de l’Industrie (aujourd’hui Avenue du Pont du Tarn) ou Rue de la République (aujourd’hui Avenue Denis Affre), nombres douves, cercles, foudres, barriques, témoignent de la présence d’ateliers de tonnellerie. Un ancien relevé communal mentionne deux fabricants : Louis Gavalda et Auguste Joyes dont les réalisations sont encore présentes dans certaines caves du village. D’imposants contenants de bois en majorité assemblés et montés sur place compte tenu des l’étroitesse des accès : un véritable travail d’orfèvre. Pour le promeneur attentif, il reste encore quelques vestiges dans les rues, par exemple cette sémal reconvertie en jardinière. Une comporte dont les jours paraissent comptés, sa remplaçante fabriquée en maçonnerie est déjà prête. Alors, Adieu à ces derniers témoins de leur temps produits et assemblés localement par une main d’œuvre au savoir-faire ancestral solidement implantée dans une terre natale rude, certes, mais constitutive d’une certaine qualité de vie. Vignerons, agriculteurs, artisans, commerçants,  gantiers, gantières autant d’authentiques  villageois.