St-Rome de Tarn

Rédigé le 02/04/2021

Pâques à la paroisse St-Martin de la Muse et des Raspes  

A l’occasion de la semaine Sainte, le pape François adresse un message aux fidèles du monde entier pour exprimer sa proximité avec tous ceux qui en cette période de pandémie de Coronavirus, souffrent, et quelquefois sont seuls. En cette année 2021, c’est en effet une célébration bien particulière du Triduum Pascal (l’espace des trois jours du jeudi au dimanche) qui sera proposée à la paroisse St-Martin. Jeudi-Saint 1er avril, messe à St-Rome-de-Tarn à 17 h ; Vendredi-Saint 2 avril, commémoration du Chemin de Croix, intégrant le sort des migrants et des victimes de violence  à 15 h dans les églises de Roquetaillade, St-Beauzély, St-Rome-de-Tarn et Le Viala-du-Tarn. La veillée pascale se déroulera à St-Beauzély à 17 h. C’est la rencontre en l’honneur du Seigneur durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort, principe fondamental de la foi chrétienne. C’est pourquoi, dans la nuit, un feu est allumé, puis sa flamme est communiquée au cierge pascal puis transmise aux fidèles. Dans le même temps, les cloches vont carillonner à nouveau pour annoncer la joie de la résurrection du Seigneur. Elles étaient réduites au silence depuis le soir du Jeudi-Saint. Pour expliquer l’absence de sonnerie on a dit qu’elles partaient pour Rome où le Pape les bénissait avant leur retour. Une rentrée où les lourdes campanes chargées de friandises distribuaient dans les jardins, essentiellement, selon la tradition, des œufs en chocolat que les enfants se pressaient à rechercher au matin. Rappelons à tous les participants, la poursuite des règles sanitaires : porter un masque et utiliser un gel hydro alcoolique dès l’entrée ; occuper une rangée sur deux ; laisser deux places libres entre chaque personne ou entité familiale.

 



Les cocus échappent une année encore au tribunal

Conséquence inattendue des mesures sanitaires en vigueur, les cocus vont une année encore échapper au tribunal. Non, ne riez pas ! Tout arrive ! L’annulation des festivités du village, pour la deuxième fois, entraine pour les cocus un report de leur présentation devant les juges de la cornaillerie. Il faut dire que côté justice, les locataires du 13 de la Place Vendôme, les ténors du barreau et le tribunal de la cornaillerie doivent faire face à une situation quasi inédite. Alors, faute des croustillantes, égrillardes ou grivoises anecdotes établies par les enquêteurs du K.J.B. et révélées au grand public par ces messieurs en robe noire le lundi après-midi, pourquoi ne pas évoquer d’autres divertissements carnavalesques du même acabit ?
Ainsi, à quelques lieues de St-Rome-de-Tarn la bonne ville de Montpellier n’avait-elle pas elle aussi sa cour coculaire ?  Des cocus au Clapas ! Ecoutons les propos de l’un des Barons de Caravètes « Dans le quartier Boutonnet une confrérie regroupait les cocus du faubourg pour une manifestation festive annuelle. Un protocole précis détaillait la comparution des infortunés maris, une sentence eut égard son degré de cocuage, puis un diplôme attestant sa condamnation et enfin la promenade à califourchon sur un bourricot, avec la tête tournée vers la queue du petit âne. Un cortège accompagné musicalement par fifres et tambourins traversant la porte des Carmes, terminus au plan des Quatre Seigneurs. » Une tradition tombée dans l’oubli, contrairement à St-Rome-de-Tarn, mais convenons-en, les infidélités n’ont pas de frontières. Des manifestations, ça et là, quelque peu annonciatrices des successives vagues des mouvements féministes. Imaginez un peu : cités devant le tribunal, les prétendus cocus sont condamnés en fonction des infidélités de madame. C’est le mari qu’on juge, qu’on condamne, qu’on punit ? Par Toutatis, ils sont fous ces saint-romains ! Ici aussi, tout se termine en chanson, ne faudrait-il pas en conclusion évoquer le sort que l’on réservait à certains porteurs de cornes !
Le duc de Chevreuse ayant déclaré ; Que tous les cocus devaient être à l’eau jetés. ; Madame de Chevreuse, d’un air dégagé lui dit : Mon ami, savez vous bien nager ?