Fondamente infos

Rédigé le 17/09/2020

Vélo Club : Erika succède à Jordan

Déjà en 2010, Jordan Gaudy était parmi les fondateurs du Vélo Club de la Vallée de la Sorgues (VCVS), mais c’est en 2016 qu’il crée une école de VTT. S’il débute avec 3 enfants, ils sont une quarantaine à ce jour. C’est tout naturellement et avec bonheur qu’il fonde un pôle compétition en 2017. Les résultats sportifs sont rapidement au rendez-vous avec des titres départementaux et régionaux en individuel et par équipe. Très pédagogue, il fait montre de qualités innées pour coacher et motiver une équipe, mais, de par sa formation universitaire, il a su acquérir les compétences adaptées. Après un BTS Tourisme, il obtiendra une licence « Sports de nature » qu’il a complété  par 3 brevets professionnels de la jeunesse et de l’éducation populaire du sport : VTT, Sport pour tous et Moniteur de randonnée. Grâce à son mi temps chez Altia et ses prestations en matière de randonnées, il réalise son rêve de vivre en Sud-Aveyron, un retour aux origines familiales. Pour cette rentrée, il a décidé d’entreprendre une formation en alternance « Vente et mécanique cycle » chez Espace Bike à Millau. C’est donc Erika Augais qui va lui succéder. Depuis 8 ans au club et actuelle co-présidente, elle a déjà l’expérience des jeunes et son palmarès en VTT impose le respect. Actuellement au CREPS, elle possède tous les diplômes et brevets requis pour cette activité. Une page se tourne donc au VCVS, mais elle s’engage à maintenir les valeurs qui en font sa force : la convivialité et la dimension familiale. 2 dates à retenir : 19 septembre, Forum des Associations à St-Affrique et 26 septembre à 14 h, inscriptions au siège à St-Maurice et 1ère rando.



Une saison réussie au Pas de Ceilhes

Malgré la situation liée aux circonstances sanitaires, le camp naturiste du Pas de Ceilhes a bien tiré son épingle du jeu. Si fin juin, aucune réservation n’était enregistrée, le planning s’est chargé en quelques jours suite aux mesures de déconfinement. Avec plus de 80 personnes tout l’été, l’un des responsables nous confirme être dans la moyenne des années précédentes mais bien loin de la fin des années 70 où le site accueillait 400 personnes ! Avec 50 % de Français, le profil client était cependant inhabituel puisque historiquement nos amis Hollandais assuraient 70 % du remplissage. Rappelons qu’à ce jour, il est le seul site naturiste de notre département et l’adhésion à une fédération de naturisme est obligatoire. Il a été fondé en 1965 par 2 associations, l’une prônant le naturisme et l’autre des retraites spirituelles. Cette dernière s’est éteinte peu à peu. A ce jour, 18 personnes de toutes nationalités sont actionnaires de la SCI qui possède cet ancien corps de ferme au cœur d’un espace de 157 ha en bordure de la Verenne naissante. Les 100 emplacements et les 3 blocs sanitaires sont gérés par l’association « Les Griffouls ». Les campeurs cherchent ici une vie en parfaite communion avec la nature sans eau courante, sans électricité … et sans portable ! Le fait de déambuler entièrement nu n’est pas pour eux un objectif mais un élément spontané de cette façon de vivre. Nouveauté cette année, l’installation d’un sauna qui fut très fréquenté … suivi d’un bain dans l’eau glaciale de la Verenne ! Vu la composition très cosmopolite et l’éloignement de l’équipe dirigeante, c’est tout naturellement  Emmanuel Ruiz qui a rapidement personnifié la structure pour les gens du village. Ce biterrois fut non seulement membre fondateur mais aussi l’artisan d’un rapprochement vers la population locale. Beaucoup se souviennent ici des matches de foot Fondamente - Le Pas de Ceilhes et des rencontres de volley sur le site du camp qui se terminaient toujours autour de la soupe au pistou de Mme Ruiz !  Aujourd’hui, avec Lili sa compagne, c’est son fils Alain qui reprend le rôle avec bonheur mais aussi avec beaucoup de projets en tête. Tout d’abord, il souhaite aménager des gîtes intégrés au paysage afin de s’ouvrir à une clientèle sans tente ni caravane. Il envisage aussi d’électrifier quelques points mais « avec des panneaux solaires pour s’écarter de la société de consommation » nous précise-t’il avec force. Enfin, il envisage de revenir à la dimension spirituelle en hors saison, d’octobre à mai, en aménageant une partie des bâtiments du corps de ferme. Et quand on visite les lieux et le sentiment de sérénité qu’ils dégagent, on se dit qu’effectivement, pour des stages de yoga ou de méditation, ce serait un petit paradis. Bon vent au Pas de Ceilhes …