Questions diverses au conseil municipal : quelles mesures dans les domaines économique, sanitaire et social ?

Rédigé le 19/11/2020

Le mardi 10 novembre se tenait une séance de conseil municipal dont nous vous avons déjà présenté un certain nombre de questions. Voici les questions diverses.

 

Avenir du Judo Club St-Affricain

Une première question était posée par Mme Ambrozelli au sujet du Judo Club de St-Affrique et sur le fait "que vous n'avez pas répondu au courrier des parents. Allez-vous répondre ? ". Et M. Carles d'ajouter "il me semble que le financement du Brevet d'Etat qui assurait les cours a été fait par le club. Si cette personne n'a pas de prolongement de son contrat c'est une perte sèche pour le club sur des montants assez importants".
"Il y a eu une rencontre avec les élus, le club de St-Affrique et des représentants des clubs satellites de Camarès et Roquefort. La collectivité continuera à mettre un agent avec les compétences adéquates pour assurer les cours de judo. Il n'y a pas de personne fléchée. Historiquement il est fréquent que la collectivité mette à disposition gratuitement des agents pour les clubs. Il n'y a jamais eu de personne nominativement fléchée, c'est ce qui a été expliquée en ces termes au club. J'ai reçu les requêtes et pétitionnaires, j'ai répondu ces jours-ci vous allez recevoir le courrier" répondait le maire. Quant au problème d'impossibilité de dispense de cours sans une personne titulaire d'un Brevet d'Etat le DGS M. Tabutin signalait que "cela a été vu avec la Fédération. Quelques semaines seront possibles avec des équivalences, ce qui permettra de continuer l'activité".
Alain Fauconnier d'ajouter  qu'un "engagement avait été pris pour 3 ans pour le recrutement de cet agent qui pourrait intégrer la fonction publique sous réserve qu'il obtiendrait un diplôme. Le seul problème est qu'il n'a pas obtenu l'examen définitif vous êtes dans votre droit absolu dans cette décision et le contrat a été respecté jusqu'au bout". Sur le fait que la mise à disposition d'agents serait tangeant au niveau de la légalité il ajoutait que "sur le fond non, mais sur la forme oui, il y a un mécanisme très compliqué et très lourd à mettre en place".

Suivait une question de M. Fauconnier.  "Dans ces moments compliqués indiquez nous les mesures qui seront mises en place dans les mois à venir dans les domaines économique, sanitaire et social. Quelle est votre stratégie ?"

"Nous suivons l'évolution sanitaire au jour le jour. Il y a des allers-retours avec la Préfecture et l'ARS qui sont précieuses pour nous permettre d'éclairer la situation. Pour ce qui est des commerces nous sommes restés dans les compétences que sont celles du maire. Des délibérations ont eu lieu en certains endroits pour faire croire aux commerçants que le maire pouvait autoriser à ouvrir. La réponse de la préfète a été cinglante. En exposant les commerçants dans une situation illégale, il y a des risques possibles de remboursement des aides octroyées. Au niveau de la collectivité les chefs de services ont fait preuve de pédagogie envers les agents pour leu protection et celle du public. Le personnel dispose des moyens nécessaires. Tous les débuts de mois 600 masques sont distribués aux agents pour un mois ainsi que du gel. Pour les agents ayant des pathologies le travail en distanciel est en place pour assurer une plus grande sérénité. Il y a de plus en plus de personnel touché et quand les tests sont positifs on transmet l'information à l'ARS qui met en place le protocole nécessaire. Dès la rentrée des vacances de Toussaint dès le CP les enfants ont été dotés de 2 masques lavables taille enfant".
Pour ce qui est du social " le CCAS a été mobilisé de façon forte et je salue Marie-Claude Augé pour son travail. Le service de courses à domicile pour les personnes fragilisées a été réactivé. On continue à faire fonctionner le service du CCAS avec les gestes sanitaires. Le CCAS fonctionne en mode normal au niveau de l'aide à domicile. L'Epicerie Sociale est elle aussi mobilisée pour faire face à l'afflux de personnes s'il y a de la demande. Tous les services sont à pied d'œuvre et mobilisés pour avoir la capacité d'accélerer le rythme s'il y  avait besoin de consolider certaines choses pour répondre au plus vite aux St-Affricains".
Au niveau économique, le fonds l'OCCAL se renouvelle pour répondre à de nouvelles demandes "en fin de semaine il y  aura une séance de conseil communautaire, et j'espère pouvoir apporter des réponses en terme de dispositifs économiques notamment par rapport aux commerces avec un service dégradé suite aux fermetures. Je veux témoigner aux personnes qui souffrent la solidarité de la collectivité et j'ai une pensée pour les acteurs de la santé, du social et de l'intergénérationnel. On ne laissera jamais personne au bord de la route".

Mme Ambrozelli souhaitait poser une question sur les jardins solidaires. Le maire répondait qu'il répondrait quand la question serait inscrite à l'ordre jour et qu'elle pourrait la poser la prochaine fois. Et Alain Fauconnier d'ajouter "si vous parlez sur ce ton là à Mme Ambrozelli vous aurez des problèmes. Je vous ai toujours laissé développer lors de vos interventions même si ça n'était pas inscrit. J'espère que ça ne se passera pas sur ce ton là".