Vendredi noir dans ma zone : bel élan de solidarité des commerces de centre ville à Saint-Affrique

Rédigé le 13/11/2020


"Vendredi noir dans ma zone" : c'est sous cet intitulé qu'un mouvement a été lancé dans notre ville ce vendredi 13 novembre, à l'initiative d'Hubert Peyrottes gérant de l'agence immobilière du même nom, appelant les commerçants à manifester leur désaccord sur le fermeture des petits commerces.

« Nous traversons une période inédite et décisive pour nos commerces de proximité. Le premier confinement a mis en péril nos activités. En bon soldats, nous avons tous mis en œuvre des procédures d'hygiène drastiques pour accueillir nos clients dans les meilleures conditions, chacun a tout fait pour sauver son entreprise. Six mois après, nouveau confinement et surtout fermeture des activités "non essentielles". On voudrait nous faire porter la responsabilité de la propagation du virus. Certains élus ont réagi face à ses fermetures apportant leur soutien aux commerces de proximité, des actions ont été mises en oeuvre... Pour autant le gouvernement n'a pas baissé la garde. Aujourd'hui chacun s'organise comme il peut mais les semaines à venir sont vitales pour la plupart d'entre nous. Après le temps de la colère et de la résignation doit venir le temps de l'action et de la désobéissance. Par solidarité et symboliquement j'ai décidé vendredi 13 de bâcher en noir la vitrine de mon commerce en signe de deuil avec comme inscription :

Vendredi noir dans ma zone

Le virus nous a terrassé, la fermeture va nous t...

Revenons à l'Essentiel, au Bon Sens,

 Réouverture en toute sécurité

 

Cette action symbolique et de solidarité n'aura de portée, de valeur que si elle est reprise par un maximum d'entre nous, frappés par la fermeture ou pas. Je vous invite donc à faire de même par un bâchage complet ou par une une bannière noire ou le bâchage noir de la porte de vos locaux pour les professions libérales. Soyons unis et solidaires ».

 

Et son appel a été entendu parce bon nombre des commerçants du centre ville on apposé une affiche ou mis des bâches relayant ses mots. Nous avons parcouru les rues du centre ville pour photographier les commerces qui l'ont suivi. « C'est une belle petite mobilisation, on veut mourir debout ! Après la réouverture en mai, on commençait à reprendre espoir, et maintenant on broie du noir. C'est un bel élan de solidarité mais ça ne sauvera pas tout » nous disait Hubert Peyrottes contacté en milieu d'après-midi.